Tout le monde connaît le grand krach boursier de 1929 et la façon dont il a plongé l’Amérique dans la Grande Dépression. Sauf que ce n’est pas réellement ce qui s’est passé. Le krach d’octobre 1929 a été précédé de plusieurs chocs plus petits et suivi d’une mini-récupération en décembre.
Le récit émotionnel : comment affecte-t-il le marché ?
Le Dow n’a pas atteint son creux avant juillet 1932, et seulement après que plusieurs années d’effondrements, de scandales bancaires internationaux et de faillites bancaires aient dégonflé l’économie.
L’histoire financière est celle qui s’est imposée. Et cela a fait en sorte que les investisseurs ont paniqué et ont retiré leur argent du marché.
Le marché change en fonction de la façon dont les investisseurs se sentent. Et ce récit change chaque jour.
Voici ce sur quoi il faut porter son attention en tant qu’investisseur.
L’instabilité
Toute politique à part, la Dow a répondu positivement à l’élection du président Trump. Il a fait un bon de 2 700 points, presque entièrement en raison de ses promesses d’annuler les régulations de Wall Street et des entreprises.
Des enquêtes récentes sur son administration, cependant, ont commencé à éroder ces acquis.
Et encore, il ne s’agit pas de politique. Lorsque Hillary Clinton semblait en mesure de remporter la présidence, le blanchiment du FBI dans son enquête sur les courriers électroniques a poussé le marché à la hausse de 400 points en une journée.
La façon dont les investisseurs réagissent aux chocs comme le Brexit affecte directement les variations du marché. L’ordre et la stabilité sont bons pour les entreprises.
Le scandale
Nous connaissons tous ce scénario : une célébrité dit quelque chose de stupide sur Twitter ou un haut fonctionnaire se comporte comme un imbécile en public, et tout à coup, les bonzes des relations publiques se mettent à la tâche d’essayer d’arrêter l’hémorragie. Habituellement, ils y arrivent, souvent en obligeant l’employeur à couper tous les liens immédiatement.
Le même principe s’applique au monde des affaires, mais le dommage est toujours plus susceptible d’être fatal s’il expose des vulnérabilités dans le modèle d’entreprise lui-même. Un mot : Enron.
La compétition
La Chine a-t-elle surpassé les États-Unis sur le marché mondial ? Cela dépend à qui vous demandez. Pourtant, cette perception est bien ancrée, et c’est ce qui compte sur le marché. La dette de la Chine pourrait encore entraver sa croissance, et l’investissement américain pourrait encore revigorer son propre PIB.
Rappelez-vous que le Japon avait des taux de PIB encore plus élevés dans les années 80 et achetait des biens immobiliers aux États-Unis à des taux alarmants. Par la suite, de mauvaises pratiques de prêt ont fait éclater cette bulle.
Parlant de bulles…
Les bulles
Parfois, tout le marché est une bulle, et c’est pourquoi il y a des marchés haussiers et baissiers.
Un énorme succès, paradoxalement, engendre inévitablement un contrecoup. Les bulles sont habituellement le résultat de nouvelles technologies, et se produisent historiquement lorsque les parts d’un certain secteur doublent sur trois ans.
Pourtant, seulement 10 % des bulles du marché mondial éclatent. Donc, ne croyez pas tout ce que vous entendez.
Les jalons
Croyez-le ou non, cela fait une différence. Par exemple, les investisseurs se sentent généralement optimistes au début d’une nouvelle année, d’une décennie ou d’un siècle, même si ce sont des jalons complètement arbitraires qui n’affectent rien. Les chiffres ont un pouvoir émotionnel, même s’ils ne sont pas liés aux finances.
Il est également important de savoir quand et où le pouls du marché est pris. Le calendrier est votre ami.
Savoir ce qu’est le récit émotionnel lors du trading vous aidera à rester à flot lors des changements sur le marché. La confiance et la peur sont vos mots d’ordre dans l’investissement. Ne laissez pas l’un ou l’autre vous inciter à faire des mouvements drastiques inutiles !
